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25 mai 2009

Cours nº 4 : les métiers

Cours nº6

Les métiers : modiste et détective

Objectifs:

> Compétences linguistiques :

- Compréhension orale d'un document radiophonique authentique

- Réaliser une interview : interroger et répondre à des questions

- Faire une présentation orale sur un thème précis

- Raconter une histoire

- Découverte des expressions imagées avec « un pas », « la peau » et « dur(e) »

- Travail sur le lexique du métier de détective

> Compétences culturelles :

- Découvrir la réalité d’un métier en plein essor

- Approfondir ses connaissances de la société française d’aujourd’hui (les métiers reconnus et les formations obligatoires)

1. Compréhension écrite

1ère partie du reportage (Introduction)

Nicole Todaro
Je m'appelle Nicole Todaro. Je suis modiste et je travaille à la maison Michel depuis 18 ans.
Nicole Todaro, hors champ
Le métier de modiste, c'est de faire des chapeaux sur mesure. Nous travaillons pour la haute couture, pour les particulières et pour le spectacle. Je suis venue au chapeau un petit peu par hasard. Je suis tailleur de formation et puis j'ai découvert le chapeau. Et, si vous voulez, c'est le même cheminement que le vêtement, en plus court. Et le chapeau m'a apporté beaucoup dans le sens où c'était beaucoup plus vite réalisé.
Ce que j'aime dans ce métier, c'est l'affolement des collections. Mais en même temps, ça vous booste (1) un petit peu parce qu'il faut que vous donniez le meilleur de vous-même en un temps très très court.
Vous avez une élégance, et une pratique du chapeau qui est quand même très français. La France, c'est le pays de la mode. Paris, c'est la capitale de la mode. Même si maintenant vous avez des défilés à Londres, à Milan. Le départ, c'est quand même… et la tradition c'est Paris. Paris ça a toujours été les arts. Donc, la mode fait partie des arts.
Faire un chapeau sur mesure, c'est faire un chapeau en fonction de la silhouette et de la stature de la cliente. Le chapeau lui est personnel, unique. Elle peut le prêter à quelqu'un d'autre, il lui ira pas (2) aussi bien qu'à elle.
Nicole Todaro
Madame a une tenue, un tailleur dans les tons anis et orange.
Le créateur
Très bien ! C'est pour un mariage ?
Une cliente
C'est pour un mariage.
Le créateur
Bon, d'accord.
Nicole Todaro
Alors, nous allons prendre votre entrée de tête.
Nicole Todaro, hors champ
Toutes les têtes ne se ressemblent pas. Vous avez des têtes qui sont ovales, d'autres qui sont plus rondes, d'autres qui sont en œuf, d'autres qui sont plates. Et donc, il y a un petit peu de manipulation comme chez le coiffeur.
Si elle a pas trouvé (2) dans ce qu'on lui présente, je fais appel au créateur de la maison qui lui, va lui faire un croquis pour qu'elle ait une idée du volume. Parce que souvent, les clientes, vous savez, un chapeau c'est abstrait. Si elles l'ont pas sur la tête, elles savent pas ce que c'est (2).    D'après le dessin, on réalise une toile, qui est une maquette. Et la toile c'est quelque chose d'assez rigide pour que ça ait le rendu du chapeau.
Nicole Todaro
Dix et demi. Il est petit celui-ci ! On n'aura pas le rendu du dessin.
Un employé
On va prendre celle qui est moyen avec le mouvement… 
Nicole Todaro
O.K. D'accord !

2ême partie du reportage


Nicole Todaro, hors champ
Pour réaliser nos maquettes, on ne sait travailler qu'avec des bois, c'est des moules (2) qui ont une forme de calotte.
Un employé
Peut-être on va prendre celui-là, vu que ça donne un mouvement.
Nicole Todaro, hors champ
On a environ 3.500 moules en bois de calottes, autant de bords. Ça nous fait 7.000 bois. Mais comme on sait que une calotte peut très bien aller avec un autre bord, voyez, ça nous fait une variété de chapeaux quand même assez énorme.
Le créateur
On est complètement dans les lignes du croquis.   
Nicole Todaro                     
Ça ressemble beaucoup au croquis.                                                             
Le créateur
Ouais. Et quand on regarde là dans la glace, c'est bien.
Nicole Todaro, hors champ
Une fois qu'on a la couleur, c'est-à-dire une fois qu'on reçoit la teinture ou qu'on a décidé de la couleur de la paille que l'on a, on réalise le chapeau. La modiste donne du volume à son chapeau. Comme le sculpteur à la matière ! Il faut que le chapeau vive et le sculpteur, s'il rend une belle sculpture, c'est que la sculpture a l'air vivante. Et le chapeau, c'est pareil. Si la cliente s'est décidée pour une paille cousue, on est obligé de mettre un apprêt sur la paille pour qu'elle garde la forme. C'est apprêté avec une matière qui ressemble à de l'amidon, c'est-à-dire ça donne un certain maintien à la matière. Il faut pas (2) que ce soit trop humide à travailler. Quand ça va arriver à maturité, c'est mis en forme, c'est maintenu par des laitons - ce sont des petites épingles, les laitons - par une ficelle. Et puis, c'est mis à l'étuve pour sécher. On utilise le fer à repasser une fois que le chapeau sort de l'étuve parce que l'apprêt, ça gonfle un peu la paille. Et si on veut que la surface soit bien lisse, on le repasse, on fait comme un tissu, on le défroisse en fait, et ça lui donne aussi un brillant qui n'est pas désagréable.       
Pour la finition d'un chapeau, tout nous est permis. Il y a des règles, pour le montage de la calotte, pour la finition du bord. Mais après, pour la garniture, on peut faire ce qu'on veut. La finition, c'est la cerise sur le gâteau, je dirais. Même si c'est pas moi qui les dessine. C'est quand même personnel. Vous interprétez ce qu'on vous donne. Vous y mettez une part de vous. Un chapeau, vous pouvez pas le réaliser correctement si y'a pas une petite part de vous (2). C'est pas possible. Il y a des chapeaux qui sont très durs à réaliser. C'est vrai qu'il y a des fois des chapeaux où vous peinez. Mais quand vous l'avez fini, quel plaisir, quel plaisir !
Nicole Todaro
Qu'est-ce que vous en pensez ?                        
Une cliente
Oui, c'est bon !                              
Nicole Todaro
Vous avez possibilité de jouer un peu avec le laiton, là.
Nicole Todaro, hors champ
Quand je remets le chapeau à une cliente, déjà, c'est le moment de vérité. Si le chapeau lui sied bien, alors là, c'est ce qu'il y a de mieux. Parce que je sais que la cliente reviendra. Je sais qu'elle va en parler autour d'elle. Si elles ont eu des compliments, elles me rappellent en me disant : « Vous savez, votre chapeau, il a fait sensation. » Alors là, je suis ravie.

(1) Mot d'origine anglaise utilisé à l'oral, qui signifie « donner une impulsion ».
(2) Langue orale. Les formes grammaticalement correctes sont : « il ne lui ira pas... », « si elle n'a pas trouvé... », « si elles ne l'ont pas sur la tête, elles ne savent pas ce que c'est », « ce sont des moules », « il ne faut pas », « s'il n'y a pas une petite part de vous ».

Relisez la deuxième partie du reportage et placez les matériaux et les outils dans la bonne colonne selon l’étape à laquelle ils sont liés :

-          La paille cousue

-          Le fer à repasser

-          La couleur

-          Une ficelle

-          Le dessin, le croquis

-          L’étuve pour sécher

-          Une matière qui ressemble à de l’amidon

-          La garniture

-          Des moules qui ont une forme de calotte

-          Des laitons

-          Des “bois”

Réalisation de la maquette, de la toile

L’apprêt

Autre étape

2. Compréhension orale

Ecouter la musique

Première écoute. Les élèves écoutent le premier extrait du document sonore (la musique de 1’04’’ à 1’13’’). Les élèves font des hypothèses sur le métier suggéré par la musique. Dire au élèves qu’il s’agit de deviner un métier. Pour chaque hypothèse, les élèves donnent une justification.

Présenter les objets mythiques du détective privé pour aider les élèves à identifier le métier :

- un imperméable

- un cigare

- une pipe

- un verre à whisky

- des lunettes noires

- un chapeau

Si le métier de détective n’est pas encore deviné …

- Jouer le personnage :

Un élève porte l’imperméable avec le col relevé, le chapeau et des lunettes. Il fait semblant de fumer la pipe ou le cigare.

- Proposer une charade :

Mon premier est un petit cube qu’on utilise souvent dans les jeux de société

Mon deuxième est un bois brun et dur

Mon troisième est l’équivalent de « thé » en anglais

Mon quatrième est la 22ème lettre de l’alphabet

Mon tout est un métier passionnant

Qui suis-je ?

Dans votre pays…

Les élèves répondent individuellement à l’oral à la question suivante :

- Dans quelles situations fait-on appel à un détective privé ?

Deuxième écoute. Les élèves écoutent l’extrait radiophonique en entier, puis répondent individuellement aux questions du document 1. Ils mettent en commun leurs réponses à l’oral.

Troisième écoute. Les élèves écoutent l’extrait en entier, puis répondent par petits groupes aux

questions du document 2. Ils mettent en commun leurs réponses à l’oral.

Pour résumer …

Les élèves répondent par petits groupes aux questions du document 3, puis mettent en commun leurs

réponses à l’oral.

Quatrième écoute. Les élèves prennent connaissance du document 4. Ils écoutent le document sonore et relèvent individuellement les mots et expressions en rapport avec la profession de détective. Puis, ils mettent en commun leurs réponses à l’oral.

Lexique

Les élèves répondent à la première question du document 5. Puis, ils complètent le tableau du

document 5 par petits groupes et mettent en commun à l’oral.

3. Expression écrite

Proposer ces activités en classe ou comme devoirs à la maison.

Les expressions en situation

Les élèves écrivent des histoires en utilisant les expressions du tableau du document 5. Ils mettent ensuite en commun leurs travaux à l'oral.

A vous de jouer …

A la façon de Patrick Chompré, l’animateur de l’émission Le monde change, au début du document sonore, les élèves préparent un texte de présentation d'un métier en plein essor dans leur pays. Ils mettent ensuite en commun leur travail à l'oral.

4. Expression orale

Proposer une ou plusieurs des activités suivantes en fonction du nombre d'élèves.

Jeu de rôles : c’est quoi un agent de recherche privé ?

Par deux, les élèves préparent une interview : chaque duo se compose d'un journaliste et d'un agent de recherche privée interviewé. Ils jouent ensuite l’interview devant la classe.

Filatures haletantes

Présenter aux élèves l’image d’un détective en train d’observer quelqu’un de loin. Par petits groupes, les élèves imaginent la mission et les éventuelles bavures de cet agent de recherche privée, puis mettent en commun à l’oral.

La chandelle

Les élèves racontent une histoire en respectant les 2 contraintes suivantes :

- L’histoire commence par la phrase A :

« La nuit allait tomber quand Mme Dupont sortit de sa maison. M. Roux attendait au pas de sa

porte… »

- L’histoire finit par la phrase B :

« Depuis ce jour-là, les journalistes illustrent toujours leurs articles avec des photos. »

Les élèves racontent l’histoire à tour de rôle. Le dernier élève de la classe qui prend la parole doit finir l’histoire avec la phrase B.

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